Dulce et decorum est pro patria discutere.

« Bienvenue sur mon blogue. Je vous transmets ici mes impressions sur un peu tous les sujets, sur des débats ou des projets auxquels je participe, jusqu'aux pensées qui me tiennent à coeur. Bonne lecture! »


Jeff de St-Germain

dimanche 20 juin 2010

Le site historique de la Maison Lamontagne: véritable joyau de la Nouvelle-France

La Maison Lamontagne en 2010.
Source de l'image: Wikimedia Commons.

Un peu d'histoire

Le 6 avril 1744, Marie-Agnès Lepage épouse Basile Côté. En guise de cadeau de noces, Pierre Lepage de Saint-Barnabé, 2e seigneur résident de Rimouski, offre à sa fille une terre où elle et son mari bâtiront une maison. Cette maison, on l'appelle aujourd'hui la Maison Lamontagne, du nom de la famille qui l'habita le plus longtemps. Classé monument historique en 1974 par le gouvernement du Québec, elle représente un maillon important de l'architecture québécoise.

Véritable joyau de la Nouvelle-France, la Maison Lamontagne tire sa particularité de son architecture: le colombage pierroté. Ce mode de construction, très en vogue en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles, a peu à peu disparu parce qu'il était mésadapté à nos climats hivernaux rigoureux. La maison représente donc aujourd'hui l'un des rares vestiges de cette époque.

Nouveautés en 2010

Le 14 juin dernier, le Site historique de la Maison Lamontagne conviait le gratin ainsi que toute la population de Rimouski au vernissage de sa nouvelle exposition permanente intitulée: « La conservation et la préparation des aliments à la Maison Lamontagne. » Cette exposition multimédia vous invite à découvrir les petits racoins de la maison, autrefois si familiers de nos ancêtres. Le puits, la réserve de légumes, la laiterie, l'âtre et le four à pain, n'auront plus de secrets pour vous.

Une autre exposition, extérieure et permanente, vous permet d'explorer l'évolution de la construction au Québec: « De pierre, de bois et de brique ». Enfin , l'exposition temporaire « Les quatre saisons de Marie-Agnès » vous familiarisera avec le dur labeur des femmes de cette époque avec du mobilier et des outils domestique d'époque.

De plus, le Site historique vous propose encore cet été des spectacles musicaux gratuits les dimanches à 14h00. À voir en 2010:

11 juillet - Chorale La Chantanne

Ce choeur mixte à quatre voix composé de 40 choristes de Waterloo, en Belgique, célèbre ses 40 ans d'existence. Répertoire de pièces classiques, folkloriques et populaire.

18 juillet - Kalafuba

Kalafuba est composé de 10 à 16 percussionnistes de la région. C'est LA batucada de Rimouski! Musiques percussives afro-brésiliennes issues de la samba de Rio de Janeiro.

25 juillet - Fred Béland

Le matanais d'origine Fred Béland, accompagné de ses cinq musiciens, vous interprètent du Vincent Vallières, Kaïn, Cowboys fringuants et plusieurs autres.

1er août - La Txaranga d'Espelette

Découvrez la musique traditionnelle du Pays basque avec ces six représentants de la grande fanfare d'Espelette.

8 août - Trio l'Harmattan

Vibrant hommage à l'auteur-compositeur québécois Paul Piché. L'interprète Mario Dubé offre une performance digne du grand chansonnier.

15 août - Carmen et David Jazz (exceptionnellement à 14h30)

Ils ont présenté plus de 600 concerts à travers le monde dans les styles jazz, blues, soul et latin. Les critiques sont unanimes: Carmen et David, une véritable révélation!

22 août - Labbé-Francoeur

Venez taper du pied et chanter à tue-tête sur les rythmes connus de Yellow Mollo, Jean Leloup, Oasis, R.E.M. et autres succès rock!

Pour vous y rendre :


Agrandir le plan


Géré par la Société rimouskoise du patrimoine, vous pouvez consulter le site internet de la Maison Lamontagne à l'adresse suivante: www.maisonlamontagne.com.

samedi 8 mai 2010

L'Impact de Montréal en MLS: ce sera pour 2012










C'est maintenant officiel: l'Impact de Montréal se joindra pour la saison 2012 à la Major League Soccer, la ligue la plus relevée d'Amérique du Nord. Pour annoncer cette bonne nouvelle, le président de l'Impact Joey Saputo, le commissaire de la MLS, Don Garber et le ministre des finances du Québec, Raymond Banchand avaient donné rendez-vous à la presse vendredi dernier à 10h30.

Pour le président de l'Impact, Joey Saputo, ce fût un événement très émotif. Les trémolos dans la voix, il vivait enfin l'aboutissement de son rêve et de celui de sa famille. Depuis 25 ans, les Saputo ont poussé le soccer au Québec pour l'amener aujourd'hui au plus haut niveau possible. « Quand on travaille de la façon dont on l’a fait et que cela est finalisé, c’est forcément émotif. Montréal est une ville majeure qui apprécie son soccer. On confirme cela en allant dans la MLS. C’est que ce Montréal méritait: une grande ligue dans une grande ville.» affirmait Joey Saputo dans son allocution.

Le commissaire de la MLS, Don Garber, a amorcé la conférence de presse avec quelques mots en français: «Nous souhaitons la bienvenue à Montréal dans la Major League Soccer.» Il confirmait ainsi l'entente tant attendue de la venue de la 19e franchise de la ligue. Pour celui-ci, le marché montréalais était devenu un incontournable pour la MLS: «C’est un atout important pour nous. Montréal est une ville formidable et internationale qui permet à notre ligue de s’ouvrir à une autre langue et de s’établir dans une région où nous n’avions pas de relations dans le passé.» Sans oublier «le bon emplacement» du stade Saputo et la «proximité du Stade olympique où plusieurs matchs importants pourraient être disputés».

Les efforts de l'Impact d'amener des matchs internationaux d'envergure a fait saliver les instances de la MLS. On a qu'à penser au Trophée des Champions de France l'an dernier, qui amenait à Montréal les Girondins de Bordeaux et l'En Avant de Guingamp. Ces succès au guichet, en plus de la belle percée de l'Impact en Ligue des Champions CONCACAF en 2008-2009, a tôt fait de convaincre les intervenants. D'ailleurs, l'Impact a annoncé pour cette année deux autres matchs internationaux d'importance: l'AC Milan, un des clubs européens les plus titrés, visitera l'Impact de Montréal le 2 juin au Stade Olympique.


source de l'image: wikimedia commons

Le match de quart-de-finale de la Ligue des Champions CONCACAF contre Santos Laguna avait attiré plus de 55 000 amateurs au Stade Olympique le 25 février 2009. C'est l'AC Milan qui s'y présentera comme prochain adversaire de l'Impact en amical.


De plus, le Fiorentina FC, également de la Seria A italienne, affrontera l'Impact quelques jours plus tôt (le 23 mai) au Stade Saputo. Le stade, qui est aussi l'hôte cette saison du club-école l'Académie de l'Impact, devra être agrandi pour l'arrivée du club en MLS. C'était une exigence de la ligue: avoir au moins 20 000 places. Le Stade Saputo, qui compte environ 13 000 sièges actuellement, bénéficiera d'une aide gouvernementale de 23 millions de dollars pour entrer dans les normes de la MLS. C'est le ministre des finances du Québec, Raymond Bachand, qui l'a confirmé hier.
«Après un investissement privé de 17 millions $ pour ériger le stade Saputo et de 50 millions $ au fil des ans dans le soccer, le gouvernement se devait de devenir partenaire de cette entreprise, a déclaré M. Bachand. Quand une entreprise québécoise a la chance de devenir de calibre mondial, on doit saisir la chance de l'appuyer.»



Le Stade Saputo, inauguré le 19 mai 2008, sera déjà agrandi
de plus 7 000 sièges et de 30 loges corporatives en 2011 afin
d'être prêt à entamer la saison 2012 dans la cour des grands!


L'avenir du soccer à Montréal semble maintenant plus rose que le controversé troisième maillot de l'Impact. Commencé il y a déjà quelques décennies, l'aventure se poursuivra donc avec la MLS. Une formule gagnante de partenariat a été mis sur pied ici, selon moi, dans le sport professionnel. Un investissement privé majeur dans un club et des structures de développement de joueurs locaux et, quand tout arrive à maturité, un appui gouvernemental dans des infrastructures actualisées pour mettre la ville de Montréal à la page des compétitions sportives.

Ce qui est un facteur important pour mon appui à ce projet, c'est la détermination des propriétaires et de la ligue dans son contrôle des dépenses. La MLS a un plafond salarial et s'y tient mordicus. La ligue vient d'ailleurs de signer une nouvelle entente de 5 ans avec ses joueurs à la fin de discussions parfois houleuses. En comparaison, dans le hockey de la Ligue Nationale, le plafond salarial n'a pas eu les effets escomptés puisque les propriétaires dépensent encore des sommes folles sur certains joueurs, sans plan élaboré pour gagner un championnat. Je me tais ici sur le baseball majeur qui représente pour moi le pire gaspillage de fric.

Un autre point important pour l'attachement des partisans à son équipe: le nom du club, son logo et ses couleurs. Nous savons que la MLS a un droit de regard sur tous ces points. Cependant, Joey Saputo et son vice-président Richard Legendre ont assuré avoir souligné à la MLS l'importance de conserver le nom de l'Impact, la fleur-de-lys du logo, ainsi que le bleu et blanc du club. Ayant entendu le commissaire Don Garber et la MLS affirmer être heureux de se joindre un marché francophone où ils étaient absents, je suis confiant que les dirigeants montréalais obtiendront ce qu'ils souhaitent. Finalement, seul le Toronto FC a émis des commentaires mitigés - pour ne pas dire sans classe - sur son site web, signe que la rivalité ira grandissante dans les prochaines années!

Vive l'Impact et bienvenue dans la Major League Soccer!

Plus d'infos au www.montrealmls2012.com .

Sources des images non identifiées: www.montrealimpact.com et www.mlssoccer.com.

jeudi 8 avril 2010

Les nouveaux maillots de l'Impact de Montréal !


Photo: Pépé
Source: www.impactmontreal.com

L'Impact de Montréal a dévoilé aujourd'hui ses nouveaux maillots. Je dois avouer que c'est pas mal du tout.

Les particularités de cette année: le maillot blanc sera porté à l'extérieur tandis que le maillot bleu sera porté au stade Saputo de Montréal. Le nouveau maillot rose, quand à lui, sera réservé pour les matchs du championnat canadien Nutrilite. Il risque de faire fureur auprès de la gente féminine sans l'ombre d'un doute. Le logo de l'équipe reste sur le coeur avec l'ajout des trois étoiles représentant les trois championnats remportés par l'équipe (1994 - 2004 et 2009). Autre nouveauté que j'aime particulièrement: l'ajout de la devise de l'équipe sur le col arrière du maillot! Sur le chandail à l'extérieur (blanc), ça donne « Whatever it takes » et sur le chandail à domicile (bleu) « Tout pour gagner ».

Seule réserve pour moi: la présence d'un peu trop de commanditaires sur la jambe droite des joueurs me fait craindre une claudication chronique qui pourrait se transposer sur le rendement des joueurs! Mais un club qui attire des commanditaires est un club en santé!

La nouvelle saison commence dès dimanche prochain à 19H00, et l'Impact rencontrera les Aztex au House Park d'Austin. Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, on apprend également que tous les matchs de l'Impact seront disponibles gratuitement sur internet grâce à un partenariat entre la Fédération de soccer des États-Unis et l'entreprise spécialisé Ooyala. Pour plus d'informations à ce sujet, rendez-vous sur le site officiel de l'Impact de Montréal au www.impactmontreal.com.

Le premier match de l'Impact au stade Saputo sera le dimanche 25 avril à 14H00. Les hommes de l'entraîneur Marc Dos Santos recevront alors la visite des Timbers de Portland.

Bonne saison aux passionnés de soccer (ou de football, si vous préférez) !

mardi 6 avril 2010

Le Projet des deux tours à Rimouski: un peu d'humour!

La saga des négociations autour du projet dit « des deux tours » à Rimouski vient d'atteindre la place qu'elle mérite: elle est maintenant frappée par l'humour. Voici une version doublée (il y en a déjà plusieurs centaines!) d'une scène du film : « The Downfall » . Elle raconte, du point de vue des propriétaires riverains, les soi-disants dessous des négociations.

Voici le lien sur Youtube: http://www.youtube.com/watch?v=eWH8JOr22WM .

On attend la version du côté du conseil municipal!

Bonne journée!

jeudi 1 avril 2010

Wikipédia n'est pas difficile, elle est organisée!

La Wikimédia Italie vient de publier un guide vidéo expliquant en quelques minutes les principes de base d'une contribution de Monsieur ou Madame tout le monde à cette merveilleuse encyclopédie libre du savoir humain. Ce vidéo italien (que je vous présente sous-titré en français par nos amis de Wikimédia France) explique clairement de quelle façon est structurée l'encyclopédie en ligne et comment on peut faire rapidement, concrètement et surtout!, adéquatement une contribution.



Motivant, n'est-ce pas? Savoir que l'on peut participer facilement à ce projet de partage gratuit de ses connaissances... Je m'engage. Si vous voulez connaître un peu plus de quelle façon les contributeurs du Québec s'impliquent, je vous invite à visiter les liens suivants, situés à droite, dans l'espace « Projets Wikimédia »:

Le premier, Wikimédia Québec, explique le projet de création d'une association locale sans but lucratif au but avoué de faire progresser la diffusion de contenus libres et les projets Wikimédia à partir du Québec.

L'autre est le Projet Québec. Ce dernier vous explique de façon détaillée comment contribuer plus précisement sur des sujets qui touche l'Amérique du Nord francophone, tout en vous mettant en contact avec des contributeurs (tous volontaires) plus expérimentés, qui peuvent vous guider dans les méandres de ces projets.

Il ne manque maintenant qu'une chose et ce n'est pas un livre
« Wikipédia pour les nuls », c'est vous!

Comme disait mon collègue italien: serez-vous audacieux?

samedi 20 mars 2010

L'Exo PC Slate, finalement assemblée au Québec


La tablette tactile ExoPC Slate, du concepteur rimouskois Jean-Baptiste Martinoli, sera finalement assemblée au Québec. C'est le 13 mars dernier que M. Martinoli a annoncé qu'il venait de signer une entente à cet effet avec l'entreprise Ciara Technologies, filiale du groupe Hypertec, dont les bureaux sont situés sur l'île de Montréal. ExoPC a effectué un virage à 180 °, car leur premières intentions étaient de confier à une entreprise chinoise l'assemblage de la nouvelle tablette. « On rapatrie tout ici. On aura la haute main sur la qualité du produit. », a déclaré Jean-Baptiste Martinoli. Car, en plus de la production, « avec eux (CiaraTech), on a accès à des réseaux de distribution », a-t-il ajouté.


C'est une entreprise de ville St-Laurent (île de Montréal),
Ciara Technologies, qui va assembler l'ExoPC Slate.

Source de l'image: Wikimedia Commons


Cette nouvelle entente permettra de produire jusqu'à un million d'exemplaires par an, selon la demande. Les besoins proviennent d'ailleurs de partout sur la planète. Des distributeurs provenant d'une cinquantaine de pays, dont l'Allemagne, les États-Unis, le Japon, la Chine, la France et l'Angleterre sont prêts à acheter le nouvel outil, devenu populaire à la suite du récent lancement du iPad d'Apple. « Un distributeur russe en veut 10 000 par mois », donne en exemple le créateur de la tablette tactile, qui concurrence le nouveau produit de la compagnie à la Pomme.

« C'est en train de devenir une belle aventure » indique M. Martinoli. Le produit a d'ailleurs été présenté au Microsoft Tech-Days 2010 à Tokyo, au Japon, le 22 février dernier. La tablette a fait maintenant le tour du monde et Exo PC est maintenant à l'étape du recrutement pour former une équipe ici, à Rimouski. « Mon défi, c’est de réussir à faire monter une équipe assez vite ici pour que je ne sois pas tout le temps obligé de faire appel à la "maison mère" qui est à Montréal », explique Jean-Baptiste Martinoli. Ce dernier tient à tout prix à ce que le siège social d’Exo PC demeure à Rimouski. « Il y a plein de gens qui sont attirés par des coins comme ici à partir du moment où il y a un projet qui leur permet de s’exprimer professionnellement. »

Voir aussi

Sources

Texte repris de Wikinews-fr par le même auteur.

vendredi 12 février 2010

Un concurrent du iPad développé au Québec

La compétition est vive dans le marché des tablettes tactiles et le iPad du géant Apple verra très bientôt un nouveau joueur dans son marché. Celui-ci provient de Rimouski, au Québec. Conçu par le Rimouskois Jean-Baptiste Martinoli, l'ExoPC Slate est, selon son concepteur et plusieurs observateurs, un outil de très loin supérieur techniquement au produit d'Apple, qui vient pourtant de sortir.



Steve Jobs, le PDG d'Apple, lors de la présentation du nouveau iPad,
le 27 janvier dernier.

Source de l'image: Wikimedia Commons

Dans un module d'environ 800 grammes, la tablette, issue d'un développement échelonné sur une dizaine d'année, ajoute une caméra web, trois prises USB, une sortie Ethernet, un lecteur de cartes SD ainsi qu'une mémoire de 2GO DDR2 aux caractéristiques de base des concurrents. Les partenaires de cette aventure souhaitent lancer la tablette dès le mois de mars 2010, en la détaillant 649$ canadiens (environ 599$ US ou 549€).

Les points forts de cette nouvelle tablette tactile proviennent de son aspect multi-tâches qui surpasserait même les possibilités d'autres produits sur le marché, comme le Archos 9 PCTablet, lancé le 22 octobre 2009. Son rare point faible serait sa pile actuelle, d'une autonomie d'à peine 4 heures. Mais des solutions pour corriger ce problème seraient déjà en marche selon les promoteurs.

« La communauté technologique est surprise de notre rapidité. Des passionnés l'ont vue. Notre tablette sera au même prix que le iPad, qui est un gros iPhone, alors que le nôtre est un petit ordinateur. On pourra y lire des vidéos, des livres et des journaux en tactile, etc. En branchant une souris, ça devient un véritable PC », explique le président d'ExoPC Francis Lamontagne, responsable de la structure administrative et du plan d'affaires de la nouvelle petite entreprise. « On a lancé ça parce que les gens qui vont se virer vers le iPad sont généralement ceux de la communauté Apple et on a réalisé qu'il y aurait un grand trou dans le marché pour les utilisateurs de Windows », ajoute-t-il. Le géant Microsoft appuie déjà la petite entreprise rimouskoise et présentera l'ExoPC Slate en Allemagne en mars prochain.

Profitant du boom médiatique suivant le lancement d'Apple, les commandes affluent déjà du monde entier. Après une présentation très courue sur le site américain Engadget, il semble bien qu'un vent de sympathie soit lancé. Prochain défi pour ExoPC: livrer le ExoPC Slate dès les prochaines semaines, à partir de la Chine, où il sera assemblé.

Sources

Site officiel d'ExoPC, où est présenté le nouveau Slate

Texte repris de Wikinews-fr par le même auteur.

samedi 9 janvier 2010

Vous connaissez Wikipédia, mais connaissez-vous tous les projets Wikimédia?

Qui n'a pas déjà consulté l'encyclopédie en ligne Wikipédia? Beaucoup de gens, au vu du classement de l'encyclopédie collaborative dans les pages les plus vu du web. Selon le site de référencement d'internet Alexa, Wikipédia devance d'un seul rang le site blogger.com que vous regardez présentement. Elle se situe au 6e rang des sites les plus consultés. Le classement donne:

1) Google.com
2) Facebook.com
3) Youtube.com
4) Yahoo.com
5) Live.com (moteur de recherche de Microsoft)
6) Wikipedia.org
7) Blogger.com
8) Baidu.com
9) Msn.com

Mais si vous êtes allés visiter Wikipédia, connaissez-vous les autres projets de la Wikimedia Foundation? Savez-vous qu'il y en a neuf autres au menu? Tous sont sous licence libre et basés sur la collaboration bénévole de tous les internautes de bonne volonté: les contributeurs. Des projets libres, laissés au bon vouloir des lecteurs et contributeurs, ça ne devrait pas fonctionner. Non, pire! Ça ne devrait pas exister! Mais alors, comment se fait-il qu'il rejoignent autant de personnes (surtout Wikipédia) et qu'en plus ils fonctionnent très bien depuis près de 10 ans?

Sans doute que l'absence de publicité rassure les lecteurs. Peut-être également que ces projets en ligne obtiennent une faveur populaire parce qu'ils incarnent (si on peut dire ainsi) l'idéal de l'internet: l'échange d'informations sans se faire assommer par une entreprise ou un groupe quelconque. Toujours est-il que le projet wikipédia regroupe maintenant à lui seul plus de 14 millions d'articles en 272 langues! Tout à fait incroyable...

Pourtant, je vous invite à visiter aussi les autres projets rattachés à la Wikimedia foundation:

1) Wikipédia (bien sûr!)
2) Wiktionnaire, un dictionnaire universel,
3) Wikibooks, une bibliothèque de livres pédagogiques,
4) Wikiquote, un recueil de citations,
5) Wikisource, une bibliothèque de textes passés ou publiés dans le domaine public,
6) Wikispecies, un répertoire ouvert des espèces vivantes,
7) Wikiversité, un projet permettant la diffusion de projets pédagogiques de tous niveaux,
8) Wikimedia Commons, une médiathèque de plus de 5 000 000 de fichiers,
9) Wikinews, les actualités en français !

Imaginez la richesse de connaissances qui est disponible d'un seul clic! Projets fondés en 2001, ils atteignent déjà une taille tellement incroyable qu'une vie humaine serait déjà trop courte pour tout explorer. Et vous savez quoi? Ils sont encore incomplets... car la vie évolue tous les jours, sur tous les continents et sous toutes les mers. La communauté de bénévoles des projets wikimédia n'attendent que vous! Des fois avec une brique et un fanal il est vrai, mais ces objets s'esquivent. J'en suis la preuve. En fait, ce qui me motive c'est surtout le but premier de tout ça: la compilation de tout le savoir humain! Belle utopie!

Si ça vous tente, venez vous joindre à moi et à plus de 21 millions de contributeurs wikipédiens!

Nous attendons d'autres connaissances humaines manquantes aux projets: les vôtres!

Source de l'image: Wikimedia Commons, page: Guide de Wikipédia: créer un compte.

vendredi 1 janvier 2010

Rimouski: Le boulevard aux cinq noms n'en aura bientôt qu'un seul, lequel?

Connaissez-vous le boulevard « au cinq noms » à Rimouski? Il s'agit de la portion de la route 132 qui traverse la ville de Rimouski sur toute sa longueur, en longeant le littoral du fleuve St-Laurent.

Au fil des années (et des fusions municipales!), le boulevard se retrouve aujourd'hui avec cinq dénominations distinctes. D'ouest en est, il porte maintenant les noms: Saint-Germain, René-Lepage, Jessop, du Rivage et Sainte-Anne. La ville de Rimouski a donc demandé à son comité de toponymie de la conseiller sur l'uniformisation du nom de ce tronçon majeur de la ville. Un appel à la population a été fait au printemps 2009 afin de recueillir les suggestions et les opinions de l'ensemble des gens de Rimouski. Un courant médiatique semblait laisser croire que peu de résidents commerciaux s'opposeraient au projet d'un seul nom pour ce boulevard. Selon plusieurs, un nom était toujours mieux que cinq qui causent des maux de têtes aux touristes.

Le président du comité de toponymie de la ville de Rimouski, M. Pierre Collins, a expliqué que 150 propositions avaient été reçues lors de la consultation, comptant environ une centaine de noms différents. Il ajoute, le 16 juin 2009: « Les quatre thèmes qu'on avait proposé, le maritime, l'histoire, la géographie et le patrimoine sont abordés dans les suggestions. Nous pensons à soumettre un maximum de cinq propositions, mais le conseil municipal ne sera pas obligé de retenir nos recommandations. Les suggestions qui n'auront pas été retenues seront conservées dans notre «banque» de noms pour éventuellement baptiser d'autres rues ». Ce sera donc au seul conseil municipal de trancher, par simple voie de résolution.

Dossier prioritaire selon la ville, il a été mis un peu sur la glace suite au processus de fusion avec la municipalité du Bic, le 16 septembre 2009. Le dossier devrait connaître son aboutissement début 2010. M'exprimant ici en tant que simple citoyen, je tiens à demander aux élus de la ville de Rimouski de ne retenir qu'un nom, celui de René-Lepage. Pourquoi? Pour les trois raisons suivantes:

1) Tout d'abord, René Lepage est le premier responsable de l'existence de Rimouski, telle qu'on la connaît aujourd'hui. Premier seigneur résident de la seigneurie de Rimouski à partir de l'été 1696, c'est par lui que commence le défrichage et l'établissement permanent d'une population sédentaire sur ce site.

2) Les autres noms du boulevard ne doivent pas tomber dans l'oubli. Le toponyme Saint-Germain ne peut tomber dans l'oubli puisqu'il désigne également la rue commerciale principale de Rimouski depuis ses débuts. Il y avait donc redondance et ce, depuis trop longtemps. Pour les tronçons du nom de l'ancien maire James Jessop et de Sainte-Anne, nul doute qu'ils doivent être réutilisés pour des sections significatifs du tracé urbain de Rimouski. Pour ce qui est du nom « du Rivage », il me semble moins éloquent. Je peux cependant me tromper. Je donne toute ma confiance à l'actuel comité de toponymie pour conseiller adéquatement la ville à ce sujet.

3) Il faut se rappeler des événements de notre passé régional et des débats qui ont lieu dans d'autres parties du Québec. Je pense ici au débat entourant le changement du boulevard Henri IV pour le boulevard « de la bravoure » à Québec. Un large consensus dans ce cas s'était établi: il fallait trouver une façon d'honorer les militaires tombés au combat en Afghanistan. (Je ne suis pas militariste en passant, mais je peux reconnaître le sacrifice de ces gens et de leurs familles).

Ce qui choqua, c'était l'idée d'enlever le nom du Roi Henri IV de la toponymie routière de Québec pour cela. Plus de 216 sociétés d'histoire du Québec rappelèrent que c'est ce même Henri IV qui donna le mandat et les moyens à Pierre Dugua de Mons et à Samuel Champlain d'explorer la Nouvelle-France et éventuellement d'y fonder Québec. Il faut donc éviter d'oublier les gens qui ont façonné ce que nous sommes aujourd'hui.

Pour moi il est clair que René Lepage doit demeurer le seul nom possible pour le fameux « boulevard aux cinq noms ». Il est vrai que je suis un de ses descendants, comme des milliers de Lepage dans la région. J'ose croire que mes arguments, plutôt que mes ascendants, seront vous convaincre de vous impliquer et d'expliquer l'importance de ce personnage pour l'histoire régionale au conseil municipal de Rimouski, qui aura à prendre la décision sur cette question.

Si vous voulez laisser un mot au conseil municipal sur ce dossier, vous pouvez écrire aux membres du conseil en visitant cette adresse: http://www.ville.rimouski.qc.ca/webconcepteur/web/VilledeRimouski/fr/citoyens/nav/conseil/membres.html?iddoc=140536.

Selon moi, perdre le nom de René Lepage sur le principal axe routier de Rimouski serait aussi grave que perdre le nom de Samuel Champlain (boulevard Champlain) à Québec ou celui de Laviolette (rue Laviolette) à Trois-Rivières...


Sources:
  • Wikipédia, pages: « Rimouski » et « René Lepage de Ste-Claire ».
  • Pierre Pelchat, Journal Le Soleil: « Autoroute de la Bravoure: 216 société d'histoire opposées », 13 novembre 2009.
  • Pierre Michaud, Journal Progrès-Écho: « Boulevard aux cinq noms: 150 propositions reçues », 16 juin 2009.
À titre d'information, l'auteur de ces lignes est également membre du conseil d'administration de la Société rimouskoise du Patrimoine. Par contre, ce texte ne reflète que l'opinion de son auteur.